La formation en alternance facilite considérablement l’intégration des étudiants dans la vie professionnelle et assure leur insertion dans l’emploi. De nombreux étudiants choisissent de se réorienter vers ce type de formation dans un centre de formation CFA. Ses programmes favorisent l’employabilité des jeunes sur un marché du travail devenu de plus en plus compétitif ces dernières années. Les informations suivantes vous aideront à comprendre les formations professionnelles en alternance.
Ce qu’il faut savoir sur l’alternance
La formation en alternance d’un centre CFA s’adresse à un public vaste et diversifié afin d’établir un lien entre la théorie et la pratique et d’apporter aux participants des compétences essentielles. CFA dans le 91 a pour objectif de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes en leur apportant une formation générale théorique et pratique. L’alternance est un mode de formation dans lequel certaines compétences sont acquises en cours et d’autres en entreprise. Cette formation est à la fois un investissement et un engagement à long terme dans les ressources humaines. Il s’agit de participer au développement de la jeunesse, qui passe par un stage de longue durée au sein d’une structure de formation.
Les catégories de formation en alternance
Dans le cadre d’un contrat, un centre de formation peut proposer une formation alternance. L’alternance se divise en deux sortes de contrats qui partagent le même objectif. Il est nécessaire de former les étudiants et de les aider à développer rapidement leurs compétences. Chaque type de contrat présente des caractéristiques distinctes et des points forts. Un contrat d’alternance dans un CFA dans le 91 diffère d’un contrat de travail traditionnel à la fois dans sa structure et dans son exécution. Il aspire à obtenir une qualification professionnelle. Il est déterminé par le choix entre un enseignement théorique dispensé dans un établissement de formation dédié et une mise en pratique encadrée sur le lieu de travail. Les contrats en alternance sont les suivants :
Le contrat de professionnalisation et de certification
Ce dispositif permet d’obtenir une qualification professionnelle reconnue (un diplôme ou un titre professionnel) ou un certificat de qualification professionnelle (CQP). Il est destiné aux étudiants de 16 à 25 ans ainsi qu’aux postulants d’emploi de plus de 26 ans. Il concerne également les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et les titulaires d’un contrat unique d’insertion (CUI). Sa durée est comprise entre six mois et un an, mais elle peut être prolongée jusqu’à trois ans. La période théorique représente 15 à 25 % de la durée totale du contrat professionnel. Le salaire varie en fonction de l’âge du salarié et de sa formation initiale.
Le contrat d’apprentissage à vocation diplômante
Ce contrat permet de poursuivre un diplôme d’État ou un titre professionnel et concerne également les jeunes de 16 à 29 ans. Certains publics y ont toutefois accès après 29 ans. Il s’agit de sportifs de haut niveau, de chefs d’entreprise, de travailleurs handicapés, d’apprentis. Ces personnes préparent un diplôme ou un titre supérieur à celui qu’elles possèdent déjà. Par ailleurs, les élèves de troisième ayant atteint l’âge de 15 ans peuvent s’inscrire en apprentissage sous statut scolaire dans un centre de formation d’alternance (CFA). Le contrat de formation en CFA dure entre six mois et trois ans, dont 25 % du temps en formation.
Les salaires varient en fonction de l’âge et augmentent avec chaque année de contrat. Les avantages de ce contrat comprennent, entre autres, l’aide à la demande d’un permis de conduire de type B pour les apprentis majeurs.
Les exigences respectives des contrats
Les exigences en matière de formation diffèrent selon le type de contrat signé. Chaque contrat possède des spécificités de mise en œuvre de l’alternance ainsi que des obligations qui l’accompagnent. Quel que soit le contrat, la formation au CFA permet de recevoir un enseignement théorique dans un organisme de formation suivi d’une formation en entreprise.
L’évolution d’un alternant salarié dans l’entreprise est déterminée par l’un des deux types de contrats de travail : le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation. Ils permettent à l’employeur de faire évoluer ses futurs salariés tout en favorisant l’insertion professionnelle. Les contrats signés avec un CFA dans le 91 permettent également aux entreprises d’accéder à divers programmes d’aide financière et d’allègement de charges. Si les deux contrats ont des éléments communs, l’application de la professionnalisation ou de l’apprentissage sera différente pour l’apprenti et pour l’emploi.
La durée du parcours en alternance
Le CFA est chargé d’assurer la formation théorique des apprentis, car la formation pratique se déroule essentiellement en entreprise. La durée minimale des formations par apprentissage est déterminée par le type de diplôme préparé :
– pour les diplômes de CAP, BEP et BP, 400 heures par an sont nécessaires.
– pour les Mentions Complémentaires (MC), 400 heures par an sont requises.
– 675 heures sont indispensables par an pour les BAC PRO et BTS.
– pour tous les autres diplômes et titres, la durée minimale est précisée dans le protocole de formation.
Les diplômes dispensés en alternance
Quel que soit votre niveau scolaire, l’apprentissage au CFA dans le 91 vous permet de préparer des diplômes professionnels ou technologiques allant du CAP au grade d’ingénieur (Bac + 5). On peut envisager une large palette de métiers dans des domaines professionnels variés. On peut citer le numérique, le multimédia, la comptabilité, l’industrie, l’hôtellerie, le bâtiment, la cosmétologie, la gastronomie, l’agriculture, etc.
En revanche, la plupart des professions libérales, ainsi que certaines professions médicales et paramédicales, ne sont pas accessibles par cette voie.
Les candidats postulant dans le secteur public doivent concourir pour les postes ouverts après avoir satisfait aux exigences en matière d’éducation.
L’éventuelle rémunération de l’apprenti en alternance
La formation en apprentissage CFA dans le 91 est gratuite grâce au financement de l’employeur et de la région. Toutefois, l’achat de l’équipement personnel est à la charge de l’apprenti. Le salaire est fixé par l’employeur et dépend de l’âge de l’apprenti et de l’année scolaire. La rémunération est basée sur un pourcentage du SMIC, soit 1521,22 euros par tranche de 35 heures, depuis le 1er janvier 2019. En raison d’un salaire minimum plus élevé, certains secteurs professionnels, comme le bâtiment, rémunèrent les étudiants de première année jusqu’à 40 % du SMIC.